CANCER DE L'OVAIRE

Les tumeurs de l’ovaire constituent la 7ème cause de cancer chez la femme en France. 4500 femmes sont concernées chaque année.

Origine et développement du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire a une origine héréditaire dans 10% des cas. Une consultation d’oncogénétique est systématique pour toutes les femmes de moins de 70 ans.

Le développement de la maladie se fait initialement à l’intérieur de l’ovaire, au niveau de la paroi. Puis la tumeur augmente de taille et les cellules cancéreuses viennent se localiser à l’extérieur de l’ovaire. Elles sont alors capables de migrer de proche en proche au niveau des organes de voisinage (trompes, utérus, vessie, intestin..) et du péritoine (membrane qui recouvre les organes de l’abdomen). Les cellules cancéreuses peuvent également se déplacer par le système lymphatique et aller se localiser dans les ganglions.

Le diagnostic

Les symptômes sont peu nombreux. Il n’y a le plus souvent initialement pas de douleur, pas de saignement de sorte que le diagnostic est souvent fait à stade avancé (dans 75% des cas) au moment où la maladie a déjà diffusé dans l’abdomen.

Le diagnostic est alors évoqué devant une prise de poids ou une augmentation du volume de l’abdomen en rapport avec une ascite (accumulation de liquide dans le ventre sécrété par les cellules cancéreuses). Parfois, une pesanteur pelvienne, une fatigue, des troubles du transit peuvent révéler la maladie.

L’échographie, parfois l’IRM pelvienne permettent d’apporter des éléments complémentaires, le marqueur tumoral (CA125) dosé dans le sang est souvent élevé mais seul l’analyse d’un prélèvement de tissus cancéreux permet de confirmer le diagnostic.

Les traitements

La chirurgie permet de faire des prélèvements pour confirmation au microscope.

Très souvent, une cœlioscopie est réalisée pour cela. On va alors explorer la cavité abdominale pour voir si la totalité de la maladie est techniquement extirpable.

Si cela est le cas, une laparotomie (ouverture de l’abdomen) va être réalisé pour ablation de l’utérus (hystérectomie) , des trompes et des ovaires ainsi que des ganglions situés le dans le bas du ventre et le long des gros vaisseaux qui remontent vers le cœur. Une chimiothérapie est ensuite nécessaire quasiment dans tous les cas.

Par contre, si la cœlioscopie exploratrice montre que la maladie ne peut être enlevée en totalité, on sait qu’il est préférable de ne faire que quelques prélèvements, de faire une chimiothérapie puis quelques mois plus tard d’intervenir à nouveau par laparotomie pour enlever la maladie résiduelle. La chimiothérapie aide alors à préparer la deuxième opération.

Femme âgée foulard

Après le traitement

Une surveillance est organisée avec des examens cliniques, en consultation, très régulièrement pendant une durée de 10 ans. Le chirurgien et l’oncologue/radiothérapeute qui ont réalisé votre traitement assureront votre suivi.

SPECIALISTE EN CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE & EN CANCEROLOGIE

Les Dr PICOD et Dr TIXIER vous reçoivent au cabinet de Gynécologie du Clos Malcus, à Mâcon (71).