On distingue :

• les kystes fonctionnels qui sont liés au fonctionnement normal des ovaires. On les rencontre chez les femmes en période d’activité génitale. On ne parle de kyste que lorsque la taille est supérieure à 30 mm. Ces kystes ont pour caractéristique de régresser spontanément sans traitement.
• les kystes organiques qui ne régressent pas spontanément. Ils sont dans la plupart des cas bénins, peuvent se rencontrer avant ou après la ménopause. Certains kystes organiques de l’ovaire peuvent correspondre à des cancers raison pour laquelle on en réalise l’ablation.

L’ablation chirurgicale d’un kyste de l’ovaire est préconisée :

• lorsqu’un kyste ovarien persiste après deux à trois mois.
• lorsqu’un kyste ovarien fonctionnel mesure plus de 5cm car il y a un risque de torsion de l’ovaire : douleur brutale en coup de poignard dans l’abdomen qui ne cède pas et qui nécessite une prise en charge chirurgicale urgente pour éviter la perte de l’ovaire.
• lorsque le kyste ovarien est d’allure organique et qu’il n’y a pas de doute avec une lésion cancéreuse sans quoi il est préférable de réaliser l’ablation de l’ovaire dans son intégralité (ovariectomie).

Dans la majeure partie des cas l’intervention a lieu par cœlioscopie sous anesthésie générale. Elle consiste à ouvrir la coque ovarienne, à disséquer le kyste et à l’extraire pour en avoir une analyse fiable.

Il est exceptionnel que l’on soit amené à ouvrir l’abdomen (laparotomie). Cela peut être le cas si le kyste est extrêmement volumineux, s’il y a une difficulté opératoire ou s’il y a un doute quant à la présence d’un cancer.

En cas de kystectomie la fonction de l’ovaire est préservée et la fertilité ultérieure n’est pas altérée.